Christelle Serei

Le Bio, une question marketing?

Article publié dans Les Nouvelles esthétiques Canada

Les questions sur la santé publique et sur l’environnement prennent davantage de place dans notre quotidien et se pencher sur la question est d’autant plus important. Les consommateurs se conscientisent davantage sur leur choix de produits.

Selon la firme Léger Marketing, environ 85% des Canadiens se disaient inquiets de l’impact des produits chimiques sur leur santé. 85% c’est beaucoup, une tangente à ne pas négliger. Quand on veut vendre, on doit suivre la vague!

Les stratégies marketing commencent donc à orienter leur message autour du volet vert, bio, naturel, etc., et le marché des cosmétiques n’y échappe donc pas! On cherche à attirer de nouveaux clients, se démarquer de la concurrence et bien évidemment, faire partie de la vague de la demande!

Certains disent que le consommateur cherche à faire un retour aux origines, vers des ingrédients simples, des habitudes de vie équilibrée et des aliments plus authentiques. Les clients sont prêts à payer plus cher pour des produits qu’ils considèrent plus responsables. Qu’on parle de biologiques, de produits naturels, de gammes vertes ou de produits écologiques, la tendance reste la même.

Donc le choix d’opter pour une ligne de produit naturel ou une autre fait partie de vos options. Mais avant de s’aventurer dans l’univers du bio, il faut s’assurer que notre entreprise respecte les mêmes valeurs que ceux des produits que vous souhaitez vendre!

Laissez-moi vous raconter l’histoire de Monsieur M; il était dans le monde des produits végane et par ricochet, les produits santé, bio et naturel. Les valeurs personnelles de cet entrepreneur étaient
toutefois bien différentes de celles projetées par ses produits, ce qui fait que ces campagnespublicitaires avaient de la difficulté à aller chercher le bon public cible. Ses outils marketing étaient faits avec les valeurs qu’ils croyaient devoir mettre de l’avant et non ceux qu’il ressentait, ce qui faisait en sorte que son message n’était jamais optimal.

Au Québec, nul ne peut s’afficher bio sans certification, donc nos marques bios, sont davantage fiables. En effet, depuis les années 2000 un système public obligatoire permet l’application de contraintes et de pénalités afin de faire respecter les règles et normes qui s’appliquent à la protection de la mention biologique. C’est conseils des appellations réservées et des termes valorisants (CARTV) sont responsables de l’application de la loi et de la règlementation biologique.

Bref, les consommateurs québécois non seulement s’alimente avec des produits biologiques, mais choisissent davantage d’investir dans l’achat de produits bios d’ici, pour mieux soutenir l’économie locale. Une tendance qui est là pour rester, à vous de voir si vous avez envie de suivre la vague!

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